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accord gazier russo-hongrois
Le 27 septembre, alors que les prix du gaz s’envolent car la mise en service du nouveau gazoduc Nord Stream 2 a été retardée par les sanctions américaines, la Hongrie signe un accord gazier avec la Russie pour la livraison de 4,5 milliards de m³ en 15 ans par un itinéraire évitant l’Ukraine. Cela provoque une crise diplomatique entre La Hongrie et l’Ukraine qui, bien que non membre de l’UE, demande à la commission européenne de vérifier si le contrat est conforme à la législation européenne, espérant qu’il ne le soit pas. Le ministre hongrois des affaires étrangères répond aux dirigeants ukrainiens que les consommateurs hongrois continueront à payer l'un des prix les plus bas du gaz en Europe et que la réalité est que l’on ne chauffe ni les appartements ni les maisons avec des déclarations politiques.
Immigration afghane : danger pour l'Europe
Les 1er et 2 septembre se tient à Bled en Slovénie le 16e forum stratégique international dont le thème est cette année « l’avenir de l’Europe ». Quelques jours après la prise du pouvoir en Afghanistan par les talibans qui pousse une nouvelle vague de migrants vers l’Europe, la question de l’immigration domine les débats. David Sassoli, président du Parlement européen, prononce le discours d’ouverture dans lequel il appelle à la répartition des demandeurs d’asile afghans entre les différents pays de l’UE. Orbán Viktor, présent à ce forum, rappelle qu’en 2015 il avait été le premier à avertir que l’immigration de masse menaçait la sécurité et l’identité culturelle de l’Europe. Il constate qu’il existe un désaccord considérable sur cette question entre les pays de l’UE que l’on ne pourra résoudre qu’en rendant tous les pouvoirs en matière d’immigration aux États-nations. Il estime que nous n’avons pas besoin d’étrangers, car ils modifient la composition des sociétés européennes, le patrimoine culturel de l’Europe, la tradition chrétienne fondée sur la famille, notant que l’écrasante majorité des migrants étaient musulmans.
